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Importer depuis la Chine en 2025 : comprendre les nouveaux défis logistiques

De quoi s'agit-il ?

Face aux tensions maritimes et à l’imprévisibilité des flux internationaux, les importateurs français doivent repenser leur stratégie d’importer depuis la Chine. C’est une transformation structurelle des chaînes logistiques qui s’opère, guidée par un objectif : sécuriser les flux, sans sacrifier la compétitivité.

Dans cet article, nous analysons les grands bouleversements logistiques actuels, leurs conséquences concrètes pour les entreprises françaises, et les leviers à actionner pour continuer à importer depuis la Chine de manière fiable en 2025.

Une nouvelle réalité logistique : entre délais allongés, hausse des coûts et rareté des ressources

Depuis fin 2023, la fermeture partielle du corridor maritime de la mer Rouge a bouleversé les routes traditionnelles entre l’Asie et l’Europe. De nombreux armateurs ont choisi de détourner leurs navires via le Cap de Bonne-Espérance, rallongeant considérablement les temps de trajet et engendrant une hausse des coûts de fret.

Quelles conséquences pour les importateurs français ?

  • Des délais de transit rallongés : jusqu’à 15 jours supplémentaires sur certaines lignes, ce qui complique les plannings de production et de mise en rayon.
  • Une explosion des coûts de transport : carburant, primes de risque, surcharge PSS (Peak Season Surcharge)… autant de variables difficiles à anticiper.
  • Une disponibilité plus faible des équipements : les conteneurs restent plus longtemps sur mer, ce qui crée des goulots d’étranglement dans les ports d’Asie.
  • Un effet domino sur les entrepôts en Europe : les arrivées groupées désorganisent le traitement logistique à l’arrivée, avec des pics de charge imprévus.

En clair : les flux deviennent imprévisibles, les coûts volatils, et la pression sur les équipes logistiques monte.

Pourquoi la Chine reste un partenaire incontournable

Dans un monde en pleine recomposition logistique, la Chine continue de jouer un rôle central dans les chaînes d’approvisionnement mondiales — et la France ne fait pas exception.

En 2024, la Chine représentait plus de 10 % des importations françaises, tous secteurs confondus, selon les données des Douanes. Ce chiffre ne reflète pas seulement un volume, mais une interdépendance économique profonde. À elle seule, la Chine concentre une part significative des flux liés à :

  • L’électronique grand public (composants, appareils finis, batteries),
  • Le textile et l’habillement, encore largement produits dans les régions du Sud-Est chinois,
  • Les jouets et articles de loisirs, où la Chine reste largement dominante à l’échelle mondiale,
  • Les objets de décoration, de maison et de bazar, prisés par la grande distribution européenne.

Mais au-delà des produits finis, ce sont aussi les composants industriels (moteurs, pièces détachées, circuits imprimés, fixations, packaging…) qui transitent massivement depuis la Chine vers la France. Pour de nombreux fabricants européens, ces pièces sont essentielles à la continuité de production — et donc à leur chiffre d’affaires.

Une compétitivité toujours attractive

Malgré une hausse progressive des salaires et des coûts internes, la Chine reste très compétitive en matière de production, grâce à :

  • Une capacité industrielle massive et structurée,
  • Une logistique intérieure efficace et bien connectée aux ports,
  • Un écosystème de fournisseurs dense et réactif,
  • Et des volumes qui permettent des économies d’échelle difficiles à retrouver ailleurs.

Délocaliser ou diversifier son sourcing est possible — mais rarement immédiat ni neutre économiquement. Les alternatives (Vietnam, Inde, Bangladesh) montent en puissance, mais la Chine reste le centre de gravité.

Ignorer la Chine : une illusion stratégique

Dans ce contexte, certains donneurs d’ordres envisagent une stratégie de “China +1”, combinant la Chine avec un second pays pour diluer les risques. Mais sortir totalement de la Chine est aujourd’hui irréaliste pour la majorité des entreprises françaises, tant pour des raisons industrielles que contractuelles ou douanières.

À l’inverse, rester dépendant de la Chine sans adapter son modèle logistique, c’est s’exposer à des imprévus majeurs : retards, surcoûts, ruptures.

Ce double constat appelle une posture intermédiaire et pragmatique :

➡️ Continuer à s’approvisionner en Chine, mais avec des outils logistiques plus robustes, plus transparents, et mieux adaptés à l’instabilité actuelle.

C’est dans cette logique que Nexline intervient : permettre aux entreprises de garder leurs fournisseurs stratégiques tout en sécurisant le “comment” des flux logistiques, grâce à des solutions comme NEXBOX Shanghai, conçues pour restaurer de la lisibilité dans un contexte incertain.

Les attentes des entreprises en 2025

Dans un environnement logistique marqué par l’instabilité et les imprévus, les entreprises qui s’en sortent le mieux sont celles qui ont recentré leurs efforts sur trois axes essentiels : maintenir la fluidité des flux, maîtriser les coûts et protéger la performance opérationnelle.

1. Renforcer la visibilité sur l’ensemble des flux

Sans visibilité, il est impossible d’anticiper ni de piloter.
Les entreprises doivent aujourd’hui être en mesure de savoir, en temps réel :

  • Où se trouvent leurs marchandises
  • Si les délais annoncés seront tenus,
  • Et si une alerte (retard, congestion, changement de routing) nécessite une action immédiate.

L’objectif : sortir de la réaction pour entrer dans la prévention.
Un retard prévisible se gère. Un retard subi, non.

2. S’appuyer sur des flux fiables et maîtrisables

À mesure que l’environnement géopolitique devient incertain, la priorité se déplace du “coût au kilo” vers la stabilité des flux.
Les entreprises doivent privilégier des services :

  • Qui assurent des départs réguliers et tenus,
  • Qui limitent les escales ou reroutages non planifiés,
  • Et qui offrent une gestion claire des aléas, sans zone grise ni surprise.

L’enjeu n’est plus d’aller vite, mais d’aller au rythme prévu.

3. Gagner en agilité sur l’ensemble de la chaîne

Qu’il s’agisse de production ou de distribution, les entreprises doivent être capables de :

  • Modifier leurs volumes d’import en fonction de la demande,
  • Regrouper ou fractionner les flux selon les besoins opérationnels,
  • Intégrer plusieurs fournisseurs dans une même expédition pour optimiser les coûts.

La logistique ne doit plus être un frein, mais un levier d’adaptation rapide.
Et cela passe par des partenaires capables de s’ajuster en temps réel aux contraintes du terrain.

La réponse Nexline : NEXBOX Shanghai, une ligne dédiée pour les importateurs exigeants

C’est dans ce contexte que Nexline a conçu NEXBOX, une solution de groupage maritime hebdomadaire depuis Shanghai vers Dunkerque, pensée pour les importateurs français confrontés à la volatilité actuelle.

Ce que propose NEXBOX :

  • Un départ par semaine depuis Shanghai : clôture tous les dimanches.
  • Un transit time garanti de 37 jours jusqu’à Dunkerque, sans détours ni reroutages.
  • Un interlocuteur unique : pas de plateforme impersonnelle, mais un expert dédié, disponible et réactif.
  • Une option de buyer’s consolidation : vous regroupez les marchandises de plusieurs fournisseurs dans un même conteneur.
  • Un traitement prioritaire à l’arrivée : pas d’attente pour le dégroupage, un dédouanement rapide, une mise à disposition accélérée.

🎯 Objectif : reprendre le contrôle sur votre chaîne logistique, même dans un environnement incertain.

La réponse Nexline : NEXBOX Shanghai, une ligne dédiée pour les importateurs exigeants

C’est dans ce contexte que Nexline a conçu NEXBOX, une solution de groupage maritime hebdomadaire depuis Shanghai vers Dunkerque, pensée pour les importateurs français confrontés à la volatilité actuelle.

Ce que propose NEXBOX :

  • Un départ par semaine depuis Shanghai : clôture tous les dimanches.
  • Un transit time garanti de 37 jours jusqu’à Dunkerque, sans détours ni reroutages.
  • Un interlocuteur unique : pas de plateforme impersonnelle, mais un expert dédié, disponible et réactif.
  • Une option de buyer’s consolidation : vous regroupez les marchandises de plusieurs fournisseurs dans un même conteneur.
  • Un traitement prioritaire à l’arrivée : pas d’attente pour le dégroupage, un dédouanement rapide, une mise à disposition accélérée.

🎯 Objectif : reprendre le contrôle sur votre chaîne logistique, même dans un environnement incertain.

Pourquoi cette approche séduit les importateurs les plus exigeants

Ces dernières années, une tendance se confirme : les entreprises réorganisent leur logistique autour de solutions plus lisibles, plus prévisibles, plus pilotables.
Cette évolution dépasse la simple réponse à la crise de la mer Rouge. Elle marque un changement profond dans la manière d’aborder les flux internationaux.

Dans les faits, les entreprises les plus performantes en 2025 :

  • Ne cherchent plus uniquement à réduire les coûts, mais à maîtriser les conditions du transport (fréquence, fiabilité, délais tenus).
  • Privilégient les partenaires capables d’offrir une vraie transparence sur les flux, plutôt que des plateformes impersonnelles ou des contrats opaques.
  • Recherchent des modèles stables et adaptables, capables d’absorber les fluctuations de la demande sans alourdir l’organisation interne.

Ce recentrage vers des solutions claires, prévisibles et ajustables permet non seulement de limiter les imprévus, mais aussi de redonner de la fluidité à l’ensemble de la chaîne — de l’usine jusqu’au point de distribution.

Shanghai : un hub stratégique qui nécessite un pilotage précis

Shanghai reste l’un des principaux points d’origine des flux vers l’Europe. Ce statut n’est pas près de changer : infrastructures portuaires performantes, réseau de fournisseurs dense, connectivité internationale forte.

Mais dans un environnement logistique sous tension, ce n’est pas la localisation seule qui garantit le bon déroulement d’un flux. Ce qui compte désormais, c’est la capacité à :

  • Maîtriser le premier kilomètre : enlèvements coordonnés, délais de mise à disposition respectés.
  • Anticiper les congestions ou reroutages éventuels.
  • Fournir des outils de suivi qui rendent l’information exploitable pour les équipes supply chain en France.

Le pilotage fin des opérations au départ devient aussi stratégique que le choix du routing lui-même. Et c’est ce niveau d’exécution qui permet aujourd’hui de garder un temps d’avance.

Importer depuis la Chine : toujours possible, mais plus exigeant

La mondialisation logistique ne disparaît pas, mais elle évolue.
Importer depuis la Chine reste non seulement possible, mais souvent incontournable. Ce qui change, ce sont les conditions de succès.

Aujourd’hui, les entreprises qui parviennent à maintenir des flux stables malgré les aléas géopolitiques ont un point commun :
Elles ont pris le temps de repenser leur schéma logistique autour de trois critères :

  • Lisibilité : des flux compréhensibles, planifiables, documentés.
  • Réversibilité : des marges de manœuvre réelles pour ajuster rapidement les volumes, les fournisseurs ou les fréquences.
  • Responsabilité : un contrôle étroit de chaque étape, avec des engagements clairs et mesurables.

Autrement dit : il ne suffit plus d’envoyer un conteneur. Il faut comprendre, prévoir, coordonner, et sécuriser — en intégrant les dimensions commerciales, industrielles et opérationnelles dès le départ.

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